Antonino Cannavacciuolo : “ une cuisine de bureau de presse basée sur des idées trop cuites ”
Antonino Cannavacciuolo : “ une cuisine de bureau de presse basée sur des idées trop cuites ”

Vidéo: Antonino Cannavacciuolo : “ une cuisine de bureau de presse basée sur des idées trop cuites ”

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Vidéo: Siamo tornati da ANTONINO CANNAVACCIUOLO a VILLA CRESPI, 2 stelle Michelin ⭐⭐ 2024, Mars
Anonim

"Le point culminant, c'est l'émotion": même s'il ne remportera pas le Pulitzer pour le titre, le nouveau livre de Antonino Cannavacciuolo fait déjà partie des best-sellers culinaires sur Amazon.

Et dire qu'il n'est sorti qu'il y a quelques jours (attention, cher Docteur Mozzi, qui est là depuis des mois sur le podium, sans que nous, simples mortels, puissions savoir pourquoi).

Cannavacciuolo, né à Vico Equense (NA) en 1975, diplômé de l'école hôtelière locale en 1994, apprentissage en France à l'Auberge dell'Ill à Illhaeusern, retour en Italie au restaurant du Grand Hotel Quisisana à Capri avant de prendre la relève en 1999 le restaurant de l'Hôtel Villa Crespi à Orta San Giulio sur le lac d'Orta (deux étoiles Michelin, en 2003 et 2006), pour ouvrir le Cannavacciuolo Cafè & Bistrot, un lieu de trois étages avec une terrasse donnant sur la Piazza Martiri della Libertà, adjacent à la légendaire Théâtre Coccia à Novara, et d'atterrir à la télévision avec Cucine da Incubo et Masterchef 5, est le nouveau roi des cuisiniers: Donnez-lui un robinet incrusté de calcaire et il le transformera en or.

Pouquoi? Quand est-ce arrivé que notre Antonino est devenu celui qui gagne toujours ?

Depuis quand la figure massive du chef de Campanie a-t-elle commencé à éclipser même cette figure si louée par le public féminin du nom de Carlo Cracco ?

Tout cela jusqu'à hier, quand Camille Langone il déversa sa prose féroce sur le grand cuisinier qui brille comme une étoile:

"Celle de Cannavacciuolo est une cuisine de télévision et de bureau de presse, basée sur des idées trop cuites telles que la combinaison du Nord et du Sud à laquelle sont dus les agnolotti del plin avec du ragù napolitain, sur des clichés tels que" entre innovation et tradition ", sur trombonaggini qui la "symphonie de plaisirs surprenants pour le palais" est objectivement ".

A quoi fait-il référence l'article est paru hier dans Il Giornale? Lors d'un récent repas consommé par l'écrivain, une plume gastronomique bien connue, juste à côté Cannavacciuolo Café & Bistrot, peut-être l'endroit qui a donné à Cannavacciuolo les plus gros maux de tête, y compris quelques-unes de nos critiques.

Non content Langone se concentre sur les prix du lieu, pas tout à fait conforme à la définition du bistrot:

« Les entrées et les entrées coûtent en moyenne 15 euros, les secondes également 24 euros comme dans le cas du filet de bœuf en croûte de pain et sauce Nebbiolo ».

Et l'article conclut en augmentant la dose:

« En contradiction avec le fait d'être gros et gras, ventru et barbu ainsi que d'afficher des couteaux virils et menaçants, Cannavacciuolo ne fait qu'abuser du mot féminin « émotions »: sur le site, dans le titre du nouveau livre publié même par Einaudi, partout. Un concept qui ne se reflète même pas dans les plats, tous bien exécutés (sauf pour le vieux poulpe Luciana) mais souvent si délicats qu'ils en sont débiles, devant lesquels on ne peut que rester impassible.

De lourdes critiques pour un chef qui, le passage ininterrompu d'un projet à un autre a pu détourner l'attention du cœur de métier initial, à savoir la cuisine.

De plus, précisément à la veille de la réouverture du restaurant de la Villa Crespi, son activité principale, où un long chantier a tout chamboulé avec des opérations de maintenance qualifiées d'opérations à cœur ouvert.

Qui sait ce que penseront les trois cents réservés à la Villa Crespi pour le premier week-end d'ouverture à la lecture de l'article de Camillo Langone.

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