Vidéo: Chinotti contre : Lurisia Vs Sanpellegrino
2024 Auteur: Cody Thornton | [email protected]. Dernière modifié: 2023-12-16 12:34
Après avoir émis l'hypothèse de l'intervention de sommeliers pour faire face à l'escalade des eaux minérales "extrêmes", c'est désormais au tour de l'une des boissons gazeuses les plus appréciées: le Chinotto, dégusté en dégustation couverte exclusivement pour les lecteurs de Dissapore. (azz!)
Lurisia | Proposé dans un flacon en verre transparent au design vaguement snob, il arbore une étiquette aux allures austères et un graphisme des années 50, la référence un peu trop claironnée: "le Vero Chinotto", "Slow Food Presidium of Chinotto di Savona". Aspect bière, mousse très fine presque crémeuse, très persistante: elle invite à l'analogie facile avec une trappiste ambrée. L'effervescence - d'un tout petit calibre - est presque imperceptible, mais durable. Seules les traces de mousse grimpent sur le verre. Le parfum est large et séduisant, il comprend le descripteur clair d'agrumes ainsi qu'une note claire de rhubarbe. Délicat mais enveloppant, propre. Il se termine par un écho médicinal intrigant.
Le goût est résolument onctueux, caractérisé par la sensation de sirop, un peu mou. La gorgée se déroule sans à-coups, avec une parabole parfaite mais très douce: ce n'est qu'à la fin que revient l'arrière-goût d'agrumes, assez long. Le côté amer typique reste en arrière-plan.
Sanpellegrino Chinò | Dans le pet 0, 50, c'est la fameuse "autre façon de boire le noir", une boisson en très grande quantité. La mise en page est très prosaïque mais bien pensée, elle laisse de la place aux graphismes qui, contraints dans l'espace étroit du label sombre, s'efforcent de donner une impression de dynamisme. Dans le verre, il a la nuance typique du « cola », avec une mousse immédiatement épuisée. Pas d'adhésivité sur le verre, forte résurgence. Le parfum, coincé entre caramel et porcelaine, entre linéarité et persistance, est plus monotone que rigoureux. Seulement à la sortie se trouve une virgule en aluminium, dont on se passerait aussi. Le goût montre une prédominance marquée du caramel parmi l'effervescence, avec une suite encore douce. Au milieu se détache la tonalité amère variétale, tandis que l'arrière-goût reste avant tout le souvenir du sucre brûlé, dépourvu de finesse particulière.
LE DÉFI.
A la dégustation à l'aveugle - même si les produits sont effectivement reconnaissables à l'œil du consommateur averti dans le verre - Lurisia chinotto est nettement supérieur en arômes, crédible et vrai, presque raffiné, tandis que Chinò est affecté par un rythme plus lourd. A la dégustation ce dernier retrouve une certaine position, même sans montrer de nuances particulières, là où le Lurisia a tendance à montrer un côté excessivement sirupeux même s'il est décidément plus proche du fruit.
Lurisia gagne mais aux points: surtout compte tenu de la différence de prix colossale: Lurisia en vente à 1,50 € - soit 5,45 € le litre, contre le Chinò's 84 centimes égal à la blague de 1,68 € le litre. Différence 225%.
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